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A propos des aides-ménagères

Employée à la une

Rizaline

"De nombreux compatriotes quittent les Philippines pour travailler à l'étranger", explique Rizaline au début de la conversation. "Moi aussi, il y a 17 ans, j'ai franchi le pas sans me douter de ce qui m’attendait. J’étais persuadée que j'allais pouvoir améliorer ma situation financière et celle de ma famille.

Cependant, dès mon arrivée en Jordanie, toutes les promesses faites ont été rompues. En tant qu’aide à domicile dans une famille aisée, j'ai dû travailler sept jours sur sept. En cinq ans, je n'ai même pas eu droit à un seul jour de congé. Les salaires promis n'ont jamais été versés. Je ne gagnais que deux cents dollars par mois. J'ai été traitée comme une esclave. Je devais m'occuper des enfants jour et nuit, faire la cuisine, nettoyer… Pourtant, je m'estime chanceuse par rapport à beaucoup de mes compagnes d'infortune. Je n’ai pas subi de violences.”

“Au bout de cinq ans, j'ai pu m'échapper. J'y pensais depuis longtemps, mais j'ai dû attendre le bon moment.

Lorsque j'ai accompagné la famille lors d'un voyage en Espagne et qu'ils m'ont brièvement laissée seule dans le hall de l'hôtel, j'ai saisi ma chance. Je suis sortie de l'hôtel et je ne me suis jamais retournée. Je ne savais pas où aller, je ne connaissais personne et je n'avais même pas mon passeport. Mes employeurs le conservaient.

Les premiers jours, j'ai dormi sur la plage, puis j’ai rencontré une Philippine qui m'a accueillie. Elle avait elle-même fui l'Arabie saoudite il y a plusieurs années. Grâce à la communauté philippine, j'ai pu immédiatement travailler comme femme de ménage pour une famille britannique, avec un bon salaire cette fois.

Au bout d'un certain temps, j'ai rencontré un Belge qui travaillait temporairement en Espagne, et peu de temps après, ma fille Cassandra est née. Il y a sept ans, nous avons déménagé en Belgique. Notre relation n'a pas duré. Nous avons rompu il y a deux ans et il est mort subitement il y a six mois.”

“Avec ma fille, et avec l'aide de ma belle-mère, j'essaie maintenant de me construire une vie agréable en Belgique. J'ai déjà suivi une formation complémentaire ici, qui m’a permis de commencer à travailler dans une maison de retraite, car je voulais travailler ici le plus vite possible.

Toutefois, en raison du système du travail en relais, j'ai dû chercher un autre employeur, car personne ne pouvait s'occuper de ma fille la nuit. Une amie philippine m’a recommandé un emploi d'aide-ménagère, et c'est ainsi que je me suis retrouvée à Dienstenaanhuis. Ici, je me sens bien et j’ai trouvé ma place. On pense au personnel, les coordinateurs sont toujours très serviables et mes horaires de travail sont adaptés aux horaires scolaires de ma fille et à mes cours de néerlandais, que je suis depuis cinq ans. Je travaille le matin, et l'après-midi, je suis généralement des cours. Tout se passe très bien. Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve. En Belgique, ma fille et moi nous sommes heureuses. Et c'est tout ce qui compte pour l'instant.”

Une amie philippine m’a recommandé un emploi d'aide-ménagère et c'est ainsi que je me suis retrouvée à Dienstenaanhuis. Ici, je me sens bien et j’ai trouvé ma place.

Rizaline - aide-ménagère

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